Comment protéger son enfant des contenus choquants ?

Comment protéger son enfant des contenus choquants ?


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Ces dernières années ont été considérablement marquées par la croissance sans limite du numérique au sein de notre société moderne, à tel point que certaines choses qui semblaient appartenir au domaine de la fiction font aujourd’hui intégralement partie du quotidien. Même si l’utilité des écrans n’est effectivement plus à démontrer, plusieurs personnes restent néanmoins nostalgiques d’une période où les adultes devaient insister pour que leurs enfants ne restent pas trop longtemps à l’extérieur. 20 ans plus tard, la tendance s’est inversée et les disputes autour du numérique prolifèrent au sein des foyers. L’écart entre adultes, adolescents* et enfants sur un sujet commun n’a jamais été aussi conséquent, la faute à une évolution trop rapide de cet univers virtuel qui continue année après année sa folle expansion.

La période de l’enfance étant une étape importante dans la vie de tout un chacun, il paraît légitime que chaque parent tente de concevoir la meilleure formule possible pour accompagner au mieux leurs progénitures. Cependant, il va sans dire que la recette miracle n’existe pas surtout lorsqu’on parle de l’humain. Une méthode qui fonctionne auprès d’un enfant peut totalement desservir à un autre. Ce casse-tête encourage certains adultes à repousser le plus longtemps possible la pratique numérique chez leurs enfants notamment durant les premières années de vie. l’article « les bons réflexes à adopter » propose quelques conseils concernant le temps d’écran selon la tranche d’âge de l’enfant.

Les systèmes de classification comme point de repère !

Qu’il est difficile de savoir précisément le contenu que l’enfant peut visionner sans que cela vienne heurter sa sensibilité ou entraver son développement. En effet, de 2 à 10 ans, l’enfant passe par plusieurs étapes importantes notamment lorsqu’il éveille son imaginaire et crée sa personnalité. Durant ces différentes phases, l’enfant se montre très curieux et cherche à comprendre le monde qui l’entoure. L’exposition à des images choquantes ou stressantes mêlées à son imaginaire en pleine construction peut apparaître comme étant un mélange délicat.
En Europe, le système de classification officiel des jeux vidéo, Pan European Game Information (PEGI) donne des indications précises sur les contenus qui peuvent potentiellement être dérangeants pour les joueurs. L’âge que l’utilisateur devrait avoir pour le jeu en question y est également mentionné.
En ce qui concerne les contenus audiovisuels, la commission nationale du film et de la protection des mineurs propose de trouver sur son site l’âge conseillé pour visionner un film en y insérant simplement le titre, dans la barre de recherche.

Il va de soi que ces systèmes permettent aux utilisateurs de se repérer et d’avoir une idée globale qui ne devrait pas être perçue comme étant une vérité absolue, quand bien même de nombreux professionnels d’horizon différent travaillent sur ces classifications. Effectivement, personne ne sera surpris de lire que même si les humains présentent énormément de similitudes, les différences paraissent encore plus flagrantes, notamment en ce qui concerne la sensibilité des uns et des autres. Un même contenu peut être perçu de plusieurs manières différentes, d’autant plus chez les enfants en phase de développement. C’est pour cela qu’il n’est pas rare de voir un film déconseillé au moins de 8 ans heurter un enfant de 10 ans ou alors de constater qu’un jeu vidéo déconseillé au moins de 12 ans n’avoir aucun impact sur un joueur de 9 ans.
Poppy Playtime ainsi que Roblox en sont les exemples parfaits. Les graphismes animés ainsi que l’ambiance générale peuvent laisser croire que mêmes les plus jeunes seraient totalement protégés face aux contenus de ces franchises. Et pourtant quelques enfants affirment avoir été touchés par certains scénarios de ces jeux susmentionnés.

Quelques conseils ?

Comme expliqué ci-dessus, anticiper toutes les situations numériques potentiellement problématiques relève sans doute de la chimère. Néanmoins certains gestes permettent indubitablement de désamorcer quelques complications.

1. Avant de laisser votre enfant jouer à un jeux vidéo ou de lui laisser regarder un contenu audiovisuel, faites-en l’expérience vous-mêmes. Si vous n’êtes pas du tout joueur, n’hésitez pas à regarder des vidéos du jeu sur Youtube ou encore mieux observer des streameurs jouer en direct sur Twitch par exemple. Vous pouvez évidemment vous fier aux normes établies par PEGI, mais vous connaissez votre enfant mieux que personne, faites-vous confiance ! Si vous souhaitez respecter les âges mentionnés vous pouvez utiliser des sites spécialisés pour trouver du contenu pour les plus petits.

2. Bien utilisé, le contrôle parental reste un incontournable en ce qui concerne l’accompagnement d’un enfant et/ou d’un adolescent au sein de l’univers virtuel. Cet outil permet aux parents de gérer plusieurs aspects de l’utilisation d’un appareil numérique et donc de préserver l’enfant de potentiels contenus choquants ou stressants. La mise en place du contrôle parental ne devrait pas être imposée, surtout pour les plus grands. Il est important de considérer le contrôle parental comme étant un supplément. En effet, il ne remplacera jamais les moments d’échanges, les explications, la participation active et surtout le lien de confiance entre parents et enfants. Retrouvez toutes les informations nécessaires sur l’article qui traite du sujet.

*Dans le présent document, les termes utilisés pour désigner des personnes sont pris au sens générique, ils ont à la fois valeur d’un féminin et d’un masculin.

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